Google + Fil RSS

Le dilemme de la crème solaire

2

août 16, 2013 par Stephanie

CollioureJe suis en vacances dans ma famille au bord de la Méditerranée et le soleil brille, fort, très fort et ma peau est blanche, très blanche. J’ai hérité de la peau de rousse de ma grand-mère alors, depuis toujours, je dois protéger mes taches de rousseur sous des indices élevés de crème solaire. Mais aujourd’hui je me préoccupe de notre environnement et je sais à quel point la crème solaire est polluante alors, bien sûr, je ne suis pas très attirée par le cancer de la peau et je continue à me tartiner pour éviter les coups de soleil mais je me pose de nouvelles questions. Crème solaire bio ou classique, quel indice, à quelle fréquence, et avec quels dégâts potentiels sur ma santé et mon environnement?

Le principe de la crème solaire :

La crème solaire a pour objectif de filtrer les UVB générés par le soleil ainsi qu’un peu d’UVA selon les marques. Et il est important de s’en protéger parce qu’ils favorisent le vieillissement prématuré de la peau (UVA principalement), même à faible dose, ils peuvent aussi provoquer des brulures (le fameux coup de soleil dont les UVB sont responsables), des allergies au soleil et même des cancers de la peau.

Comment choisir son indice de protection solaire :

L’IP (indice de protection) est le rapport entre la dose d’UVB qui induit un coup de soleil avec ou sans crème solaire. Par exemple si je met 10 minutes à attraper un coup de soleil sans protection, un IP15 me protègera pendant 2h30 (15*10min).

Il faut savoir que l’IP ne concerne que les UVB, pour les UVA il n’existe pas de norme pour mesurer l’efficacité du filtre, quand il existe… Alors il vaut mieux limiter nos expositions volontaires au soleil pour ne pas se retrouver flétries avant l’heure.

De plus, un bronzage qui prendra du temps à s’installer durera plus longtemps parce que le corps aura stabilisé sont niveau de mélanine (molécule produite par notre organisme pour se protéger du soleil en bronzant la peau).

Il faut aussi prendre en compte le phototype de sa peau, il en existe officiellement 6 (phototype 1 = peau très claire parsemée de taches de rousseur et prenant régulièrement des coups de soleil, jusqu’au phototype 6 = peau noire qui ne prend jamais de coup de soleil), mais concrètement plus la peau est claire plus elle a besoin d’un indice élevé pour se protéger. Mais même si vous ne prenez jamais de coup de soleil il est préférable de protéger votre peau du soleil.

Je l’achète en bio ou en conventionnel?

La crème solaire classique contient un filtre chimique qui absorbe les UVB, ainsi que des texturants, des conservateurs, du parfum….

Autre gros bémol, cette crème ne sera efficace qu’une demi heure après son application, il faut donc anticiper et la mettre avant le départ pour la plage.

La crème solaire bio contient des filtres minéraux comme le talc, le dioxyde de titane, l’oxyde de zinc, ou le kaolin. Leur action est de réfléchir la lumière UVB qui ainsi ne pénètrera pas du tout dans la peau.

On peut reprocher leur texture, leur couleur, aux crèmes bio mais cette différence est liée à l’abandon des produits issus de la pétrochimie, des parabènes et autres perturbateurs endocriniens. Il s’agit là d’échanger un peu d’inconfort contre une meilleure santé.

Pour améliorer ces défauts, les filtres minéraux peuvent être transformés en nanoparticules mais les effets sur la santé et l’environnement font débat.

Parce que ça ne coute rien de le rappeler :

Plage paradisiaqueUne crème solaire classique n’est pleinement efficace qu’une année, il faut la renouveler tous les ans d’après les fabricants.

L’été le soleil est le plus dangereux entre midi et 16h, il ne faut pas s’exposer pendant ce créneau horaire pour conserver une belle peau.

Pour éviter l’insolation on met un beau chapeau de paille et pour protéger nos yeux des lunettes avec un indice de protection élevé (3 pour conduire, 4 sur un bateau).

Plus on transpire sous ce beau soleil d’été plus on augmente sa consommation d’eau, la déshydratation arrive vite sur la plage.

Et l’environnent n’apprécie pas :

La crème solaire avec filtre chimique pollue particulièrement les eaux maritimes, elle serait la première cause du blanchiment du corail et on en retrouve même parfois dans la chair de poissons. De plus les stations d’épuration ne sont pas en mesure de séparer les filtres chimiques de l’eau aussi cette pollution se propage.

Concernant les filtres minéraux le seul problème pourrait provenir des nanoparticules, nous manquons d’études scientifiques pour confirmer leur innocuité sur notre santé comme sur notre environnement.

Dilemme résolu?

lac en Italie

Je ne vois un vrai soleil que pendant mes vacances alors moi aussi j’ai envie d’en profiter tant que je peux et je m’expose délibérément pendant des heures. Alors avec ma peau de rousse je n’ai pas le choix, je me tartine de crème solaire et je recommence régulièrement. Pour limiter un peu les conséquences de mon comportement de touriste, je prends toujours une crème solaire bio sans nanoparticules (pas de mention particulière sur le flacon mais le blanc brillant laissé sur ma peau le confirme).

Il n’existe pas de personnes parfaites avec des solutions parfaites mais une fois informés nous agissons en établissant notre meilleur compromis personnel et je vous laisse ici trouver le votre.

 

Nota Bene : Je n’ai pas traité le sujet du dilemme entre la protection solaire et la synthèse de vitamine D dans cet article. J’ai obtenu toutes les réponses dont j’avais besoin à ce propos de la part de Michael et vous les retrouvez à cet endroit : http://coccinelle-et-coquelicot.com/la-beaute/creme-solaire-et-vitamine-d/


2 commentaires »

  1. adoue junior dit :

    Merci pour vos précieux conseils mais je considère toujours que ma meilleure protection qui est 100% ecolo, 100% bio et garanti sans produits chimiques ni autres adjuvants, est et sera toujours MES POILS.

Répondre à adoue junior Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *