Quel est le problème ?

La culture du coton est le 3^ème plus gros consommateur d’eau d’irrigation (cause directe de la disparition de la mer d’Aral), utilise 25% des pesticides (contenants entre autres de l’arsenic) consommés dans le monde, pour seulement 4% de la totalité des terres cultivées. C’est une monoculture qui épuise les sols, les pollue définitivement et malmène les hommes. Son blanchiment se fait au chlore ou aux azurants chimiques.

Les disques démaquillants :

Le secret de la jeunesse de la peau c’est de bien la nettoyer matin et soir avant de l’hydrater. Donc toutes les filles et de plus en plus d’hommes ont un stock de disques à démaquiller dans leur salle de bain.

Pour les remplacer par des produits plus écologiques, il existe plusieurs solutions.

Tout simplement en passant au bio, le coton reste jetable donc on continue à participer à sa surconsommation mais au moins sa culture n’utilise pas de pesticides. Le prix est du même ordre que le standard et la gamme aussi étendue. Il existe en rond, en carré, en strié sur une face….

Je continue à en acheter pour les séjours hors de la maison, enlever mon vernis avec du dissolvant ou pour désinfecter les bobos.

Mais la vraie solution écologique est le disque démaquillant lavable, parce qu’il n’est pas forcement en coton et si c’est le cas c’est du bio, mais surtout c’est la fin du jetable ! J’ai acheté les miens sur le site http://miniq-et-marsupio.fr parce que j’ai adoré la possibilité de choisir le tissu de chaque face du disque (bambou, polaire, coton, chanvre…) en fonction des besoins de ma peau (douceur pour les yeux, nettoyage plus vigoureux pour le reste du visage…), le site ne semble plus ouvert mais une lectrice a trouvé un équivalent http://www.lesjoliesmarguerites.fr/. Sinon on en trouve un peu partout sur le net et dans les magasins bio : http://www.greenweez.com/cotons-lingettes-c308 . La seule contrainte est de trouver une jolie boite pour les conserver dans la salle de bain.

Le mode d’emploi est très simple, après utilisation il suffit de les stocker dans un filet, dans le panier à linge sale, en attendant la prochaine machine de blanc (le filet protège les disques et empêche qu’ils se perdent dans le tambour et l’abiment, donc c’est important). Si le disque est très sale (traces de mascara waterproof par exemple) il suffit de le prélaver avec un peu de savon immédiatement après l’utilisation. Et si la blancheur du disque ternie il faut ajouter des cristaux de soude à la prochaine lessive.

Pour les plus paresseuses il existe des kits tout prêts en vente sur le net (disques +boite de rangement + filet de lavage) : http://www.tendances-emma.com par exemple.

Et pour les plus courageuses ou manuelles, il est possible de coudre soi-même 2 tissus choisis pour créer ses propres disques démaquillants (environ 10cm de diamètre). Et même de fabriquer sa boite et de la décorer (en papier mâché par exemple).

Pour finir parlons du porte-monnaie, en prenant du moyen de gamme aussi bien en jetable qu’en lavable, l’investissement dans des disques lavables est amorti en une année alors que leur durée de vie est bien plus longue. J’ai les miens depuis 3 ans et ils n’ont pas bougé.